Bonjour a toutes, comme vous le savez déja toute la douce Aleryan et moi ça fricote, ça se bécote et ça parle même de mariage, donc j'me suis dis que vous voudriez peut ètre en savoir un peu plus sur celui a qui elle va passer la corde au cou
(Flemme de kopikol et de tout remettre en page, j'vous donne le lien sur le forum de la légion ici :
Sol de derriere de mouha )
(Edit By A. - Tout bien kopikolé maintenant ^-^)Chapitre un, tendre enfanceTout commença une sombre nuit d’hivers aux confins de Bonta dans la demeure d’un jeune couple de feca.
La pluie battait dehors, les éclairs déchiraient le ciel, le tonnerre faisait trembler les fenêtres de la maison. Soudain un cri, un cri si fort qu’il couvrît le bruit du tonnerre, un cri ? Non… Plutôt une sorte de miaulement étrange, angoissant, comme si l’on égorgeait des douzaines de chacha en même temps. Ce genre de cri était plus qu’inhabituel dans la cité blanche des anges.
Ainsi débutât l’histoire d’un ecaflip au pelage noir.
L’homme était resté hors de la chambre. Des maîtres eniripsas aidaient sa femme à accoucher, il s’inquiétait à chaque hurlement de douleur poussés par son épouse, lorsque ce cri à glacer le sang retentit dans la maison, il se précipita alors dans la pièce.
Le jeune ecaflip était enroulé dans des linges blancs jusqu’aux oreilles, son père s’approcha de lui, souriant à sa femme épuisée par cet accouchement difficile. Il prit le bambin dans ses bras, déroula les linges qui le couvraient et son regard tendre de jeune papa céda la place a un regard de stupeur. Il posa le nouveau né sur le lit et recula d’un bond :
« Mais…. Mais c’est un ecaflip !!! » s’exclamât t’il.
En effet ni lui ni sa femme n’avaient de sang ecaflip
Le jeune ecaflip ouvrit les yeux : ils étaient rouges, comme le sang, et pire que cela comme les ailes des brakmariens. L’homme posa les yeux sur sa femme. Elle, elle fuyait son regard.
Cet enfant n’était pas de lui, il l’avait compris.
Sa femme lui avait été infidèle, pire elle l’avait été avec un brakmarien. Il quitta la pièce dans une rage incommensurable.
Les jours, les semaines puis les mois passèrent. Le jeune ecaflip avait grandi, cet homme avait attendu que le petit grandisse et que sa femme se remette pour annoncer à cette dernière une terrible nouvelle. Car si en colère qu’il soit, il n’en était pas moins dépourvu de cœur.
« A présent cet enfant est assez grand et toi tu a repris assez de force. Tes affaires sont là, pars. Je ne veux plus de toi sous mon toit. »
Il avait également attendu le retour des beaux jours, malgré le fait qu’il la chassait et la quittait, il l’aimait encore.
La jeune mère prit donc ses affaires et partit avec son enfant. Elle quitta la ville, et marcha jusqu’en Amakna, retrouvant à chaque regard échangé avec son fils celui de son père.
Les yeux rouges du jeune écaflip devenaient blanc et doux lorsqu’il croisait le regard de sa mère.
Ils s’installèrent dans une clairière, à l’abris des regards mais toute foi non loin du village au cas ou. Hélas la jeune feca n’était initiée ni à l’art du combat ni à celui de la chasse.
Elle n’avait toujours été qu’une maîtresse de maison et ne savait que faire la cuisine et le ménage et surtout dépenser l’argent de son cher mari en robes chaussures et autres bijoux.
Heureusement le jeune ecaflip était le digne fils de son père, son instinct de chasseur était plus développé que celui des autres. Il était débrouillard mais malheureusement fort peu adroit : il ne parvenait à ramener qu’un boufton maigrelet de temps à autre.
Mais les talents culinaires de sa mère leur permettaient de manger correctement, du moins en ce qui le concernait car elle se privait pour que son fils puisse grandir.
Le soir ils dormaient sous un arbre transformé en abris de fortune grâce aux couvertures confectionnées tant bien que mal par sa mère avec des laines en tout genre.
Très agité le jeune ecaflip finissait toujours à quelques pas de sa mère dans des positions abracadabrantesques.
Le matin, il se ruait sous les couvertures puis léchait de sa langue rappeuse la main de sa mère pour la réveiller.
Mais un matin….
Après de long mois passés à dormir dehors et à ne manger que rarement, elle fini par succomber. Le jeune chat, comme tout les matins, lui lécha la main mais sans réaction de la part de sa mère. Il alla jusqu'à la mordre et il comprit à cet instant qu’elle ne se réveillerait pas, qu’elle ne se réveillerait plus….
Il se retrouvait seul, incapable de se nourrir par lui-même. Et la viande de boufton crue, comme chacun sait, est proprement infecte.
Il resta un long moment dans les bras de sa défunte mère, refusant de se rendre à l’évidence. Après plusieurs jours passés là sans bouger, sans manger, son estomac le rappela a l’ordre. Il allongeât donc sa mère sous cet arbre sous lequel ils avaient passé toutes leurs nuits.
Il la couvrit entièrement de la couverture en laine de boufton, versa une larme puis se dirigeât vers le village où il pensait pouvoir trouver un abris et de la nourriture….
Chapitre deux, apprenti-sageDonc voici notre jeune ecaflip arrivé au village, de nuit, éclairé uniquement par le clair de lune et les rares lampadaires des rues. Ses petits yeux s’écarquillaient à chaque coins de rue, s’émerveillant de tout ces trésors dans les vitrines des magasins.
Le kanojedo ou la place de la fontaine et ses aventuriers s’y pavanant même de nuit. Mais il était affamé et fatigué.
Au détour d’une ruelle il se retrouva devant la banque, place publique sur laquelle les marchands se livraient joyeusement à des ventes à la criée :
« ELLES SONT BELLES MES EPEES ET ELLES SONT PAS CHERES !!!! »
« TOUT CHAUD TOUT DROIT SORTIT DU FOURNAU DU PAIN DU PAIN Y’EN AURA PAS POUR TOUT LE MONDE !!!!!!! »
Du pain… ce mot résonnait dans sa tète, à manger…. Il s’approcha doucement du marchand, leva ses yeux de chaton maigrelet au pelage hirsute sur lui puis posa son regard sur les bons pains chaud de l’étal du boulanger.
« Tu veux du pain mon petit ? » demanda l’homme d’une voix forte.
« Miouuu » répondit le chaton ne sachant pas parler.
« Je suppose que ça veut dire oui ! Et bien c’est cinquante kamas le pain mon p’tit ».
Le chaton vêtu alors de simples haillons leva vers le boulanger tout ce qu’il possédait. Et ce n’était pas la grande fortune, quelques laines de boufton en piteux état…
« Qu’est-ce que tu veux que je fasse de ça ??? Tu n’a pas d’argent ? »
Le chaton fit signe que non.
« Remballe tes ordures petit et reviens me voir quand tu auras de quoi payer. »
A cet instant on pouvait lire toute la tristesse du monde dans les yeux du chaton.
« Et reste pas là habillé comme tu es et avec ton odeur de poissonnier tu fais fuir mes clients !! »
La tristesse laissa place à la rage ; cet homme sans cœur capable de laisser un jeune enfant mourir de faim…. Repérant l’ombre de part et d’autre de l’étal, il se glissa derrière celui-ci profitant du fait que le boulanger était occupé à servir les clients plus fortunés que lui.
Il subtilisa quelques miches de pain avant de se carapater discrètement. Il se rendit à la taverne, s’installa dans un coin tranquille pour s’empiffrer allègrement de ses pains volés.
Une fois repus il tomba de sommeil sous la table. Le lendemain matin, une jeune fille nommée Linda Malibu remarqua le jeune fauve sous sa table et alla lui titiller les moustaches pour le réveiller.
Il sursauta, se cognat contre la table puis couru à l’autre bout de la taverne feulant et grognant tout ce qu’il savait.
« N’ais pas peur, je m’appelle Linda et toi ? »
« Meooooow ?? »
Linda, malgré son jeune age, comprit que ce petit chaton du même age qu’elle ne savait pas parler. Et, au vu de son accoutrement et de sa corpulence, il ne devait pas non plus avoir la belle vie.
« Tu vas voir, avant que ma maman arrive… »
Linda passa derrière le bar et lui servit une coupelle de lailait accompagnée de quelques tranches de pain frais tartinées de gelée fraise.
Il se rua dessus et dévora tout comme un goret. Une fois terminé ce qui pour lui était un vrai festin de roi, il leva les yeux vers Linda et lui fit une léchouille sur la joue.
La jeune fille éclata de rire et gratouilla la tète du chaton.
« Mais tu empestes le bouftou mort depuis trois semaines !!!! Et en plus tu es coiffé comme eux .»
Elle le prit par la main et l’entraînât jusqu’à la rivière après avoir pris le petit nécessaire de coiffure et de toilette de la petite fille modèle.
Le chaton effleura l’eau du bout de la patte, restant intrigué par les intentions de Linda
« Allez n’ais pas peur !!! » Et elle le poussa à l’eau en riant de tout son cœur.
Le chaton se releva trempé jusqu’aux os, qui n’étaient pas très loin sous sa peau.
Linda sauta à l’eau a son tour.
« Allez enlevons ces horreurs que tu portes. »
Elle retira ou plutôt arracha les « vêtements » du chaton puis commença à le frotter vigoureusement à l’aide de divers savons et huiles parfumées à la gelée fraise.
« Mais par les douze que tu es sale !!! On va te rendre présentable tu vas voir ça. »
Et elle frotta, récura, frictionna tant que possible jusqu'à laisser apparaître un pelage doux et soyeux d’un noir éclatant.
« Allez houste ! Au séchage et au coiffage monseigneur. » dit elle en riant.
Il sortit donc de l’eau, se secoua en éclaboussant Linda au passage.
Celle-ci commença par le sécher à l’aide de serviettes en laine de boufton blanc.
« Rhaaaa mais c’est pas croyable ! J’ai frotté à m’en démettre l’épaule et la serviette et déjà toute noire !!! T’as jamais pris un bain de ta vie ?»
Une fois bien sec, elle le fit asseoir et commença à le brosser démêlant nœuds après nœuds.
Une fois son pelage parfaitement peigné elle sortit un pantalon bordeaux et une chemisette blanche.
« Enfile ça chaton. » Lui dit-elle.
Sans broncher il s’habilla.
Linda prit un peu de recul.
« Et bien monsieur l’ecaflip, malgré le fait que les habits de mon père vous soient dix fois trop grands, à quelques centimètre et kilos près, vous avez fière allure !!! »
Elle déposa un baiser sur sa truffe et lui saisit la main.
« Allez viens, on va s’amuser. »
Ils partirent tous deux jouer dans la taverne appartenant encore aux parents de Linda.
[to be continued...]