Dans une province reculée d'Amakna:
Un couple venait d'avoir un enfant.
Le bonheur était présent à chaque moment dès la naissance de ce petit être. Dès sa venue au monde, il portait de petites ailes témoignant de son origine ... Bonta.
Les années passèrent tranquillement, la petite famille vivant dans le bonheur absolu. Mais un jour...
- Soldat! Bonta à besoin de vous! Nos ennemis sont aux portes de la cité, nous avons besoin de renforts.
- Mais ... notre enfant à aussi besoin de nous
- Vôtre patrie aussi! Vous ne pouvez échapper à vôtre départ!
Après avoir expliqué à leur petite fille de 6 années la raison de leur absence par un mensonge, les parents s'en allèrent avec les soldats bontariens. Leurs ailes resplendissaient d'une lueur pâle et inquiétante.
La petite fille regarda son père ainsi que sa mère s'en aller. Des larmes coulèrent sur sa joue comme si elle ne les reverrait jamais.
Le voyage fut long. Plusieurs jours de galop intensif à dos de dragodindes furent nécessaires pour atteindre la capitale. Le paysage avait changé. Les champs remplis de fleurs, de céréales en tout genre avaient disparut laissant place aux flammes. Les murs de la Cité avaient perdu leur blanc caractéristiques et étaient devenus noir de suie, de la fumée noire s'échappant des tours de garde.
Les cavaliers entrèrent dans la ville par les bois de Lietneg. Ils virent que les Trools étaient arrivés à entrer dans la ville lors de l'assaut des brakmariens.
Des cadavres jonchaient le sol. Des têtes avaient été coupée, des corps mutilés, des enfant brûlés, les mère égorgées, les maris pendus ou encore poignardés en plein coeur.
Les murs ruisselaient de sang, autant Brakmariens ou Bontariens.
Les habitants défendaient de leur mieux leur Cité. Les démons tombaient sous les coups des anges, mais ceux-ci mourraient aussi. La Mort était présente à tous les recoins de la ville.
Les deux amoureux descendirent de leur monture, leurs armes à la mains.
- Je pense que ton art sera l'un des plus bienvenus ma chérie.
- Que ton épée nous protège, dit-elle une larme de désespoir coulant sur son visage.
L'homme prit son élan et chargea vers les brakmariens en face de lui. La mère prit son bâton et marmonna des incantations servent à générer des boucliers, pour la protéger elle, mais aussi son mari.
Les hommes aux ailes rouges tombèrent sous les coups du valeureux guerrier. Il ne craignait pas les attaques ennemis, les eniripsas venant lui prêter main fort et aussi grâce aux protections de sa femme.
Seulement, une embuscade fut tendue. La mère fut prise par derrière et tomba à terre. Son mari fut alors blessé, les eniripsas tués.
...
...
L'enfant pleurait depuis des heures, toute seule dans l'immense maison de ses parents partit à la bataille.
Elle regardait tout autour d'elle, d'un air apeuré. Tout d'un coup, la peur se fit ressentir comme si quelque chose arrivait.
L'enfant se mit à courir à travers la maison vers la salle à manger. Elle souleva le tapis pour ouvrir une trappe dont la sortie donnait dans les bois. La fillette couru le plus vite possible alors que des flammes se propageaient dans toute la bâtisse.
La petite fille se réfugia à l'orée de la forêt. Elle se retourna vers la forêt et vit le ciel rouge. Bonta flambait devant ses yeux.
Il fallait faire vite, les brakmariens la poursuivaient et les Trools devaient sûrement avoir déjà flairé sa piste.
Elle couru longtemps jusqu'à se réfugier dans un bosquet assez grand pour la dissimuler. Elle recula et se cogna. La fillette tourna la tête pour se retrouver nez à nez avec une fille beaucoup plus grande qu'elle.
La jeune fille avait de longs cheveux verts, un teint mat, un regard profond. La sadidette prit la fillette dans ses bras comme pour la protéger.
Une décision fut prise dans l'esprit de la petite fille: jamais elle ne n'aimerait les brakmariens.
...
Oh Feca! Je t'en prie ... veille sur ma fille, je lui donne tout mon savoir. Vit ma fille, vit !
La femme tomba sur le sol, le corps ensanglanté, les ailes coupées. Son mari était à ses côtés mourant.
Ils se regardèrent, leur vie était finie.
Ils s'embrassèrent une dernière fois avant de se laisser emporter par la grande Faucheuse.
- Aleryan ... ma fille ...
Sujet: [Chronique] Aleryan 
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